
C’est la commune la plus viticole du Bassin. On y compte des méthodes de production diversifiées, depuis la vigne la plus basse jusqu’à celle qui pousse sur un arbre. Environ cent vignerons exploitent une superficie totale d’environ vingt hectares.
Le cépage dominant, presque exclusif, est l’Enrageat blanc et rouge, tenu proche de la terre. Les treilles sont très fréquentes ; ces pieds se nomment les vignes en Barrot. Ils sont montés sur des piquets en chêne reliés à 2,50 mètres de hauteur environ par des traverses en pin qu’on remplace tous les trois ou quatre ans.
De nombreuses habitations ont quelques plants adossés à la muraille pour la consommation familiale. Les vignes sur arbres, souvent fruitiers, sont nommées Miragley.
La vigne de Monsieur Germain
La vigne de Monsieur Germain est la plus grande et la mieux entretenue de la ville. Installée depuis huit ans, sur un alios assez profond, elle s’étend sur deux hectares avec des cépages fins du Médoc, Malbeck, Merlot, Cabernet. Les plants sont traités avec soin contre toutes les maladies cryptogamiques, comme l’oïdium. Les sols sont enrichis au fumier de ferme et au terreau. De plus, ils sont autant que possible préservés de la gelée, qui sévit tous les ans, soit par des paillons, soit par des planchettes. Cet entretien a pour conséquence de favoriser une belle végétation.
Mais depuis quelques années, un insecte, le peritelus griseus, fait des ravages. Sa capture s’accomplit en plaçant contre les ceps des bottillons de paille dans lesquels on peut attraper l’animal. Le rendement moyen atteint 12 hectolitres à l’hectare. Cette étude a été menée par Frédéric Vassillières, un professeur d’agriculture départemental en Gironde.
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Article de Isabelle Antonutti – Société Historique et Archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch – SHAAPB
Image d’illustration