_{©ville d’Arcachon}

Le front de mer d’Arcachon actuel date du début des années 90. Il est la vitrine symbolique d’Arcachon et souvent le premier lieu visité par les touristes. L’objectif ici est de tout casser pour tout reconstruire entre la jetée Thiers et la jetée Lataillade tout en conservant les commerces existants.

Le projet était présenté en réunion publique ce mardi soir.

C’est un projet prioritaire

Yves Foulon, maire d’Arcachon

Ces travaux vont coûter 5 millions d’euros et durer 18 mois avec une pause à l’été 2024. Le chantier devrait débuter le 12 octobre et se terminer en mai 2025 pour remplacer les 400 mètres de long et 25 mètres de large de cette promenade. Ce nouveau front de mer devra respecter une dimension environnementale et végétale. En effet, il devra conserver la végétation existante et ajouter 25% d’arbres et d’arbustes supplémentaires. Il restera interdit aux véhicules (sauf pour quelques riverains) et fera cohabiter les piétons et les cyclistes. Aujourd’hui, la séparation entre la piste cyclable et le chemin piéton peut mener à des litiges mais ces problèmes devraient être réglés après les travaux.

Le nouveau Front de mer va conserver un sol de couleur rosée un peu différent de l’actuel et sera beaucoup plus végétalisé avec des ilots de verdure. De nouveaux espaces de vie vont être conçus avec des élargissements et des emmarchements au niveaux des places Thiers et Peynaud. Trois promontoires vont également être construits pour casser la ligne droite du Front de mer. Tous les réseaux vont être refaits avec le SIBA et l’éclairage public se fera avec des LED. Le local des Maitres Nageurs Sauveteurs va également être construit et des toilettes vont être ajoutés sur le front de mer.

La construction se fera en trois étapes : Une première partie le long des commerces du côté de la jetée Thiers, une deuxième partie de l’autre côté vers la place du Dr Peynaud. La troisième partie se déroulera après l’été sur tout le long du front de mer.

Une exposition de maquettes se tiendra à l’hôtel de ville à partir du 2 octobre.

Article Lucas Simonnet