
Léopold Javal (1804–1872) découvre « La terre d’Arès » et il acquiert 690 hectares pour 323 000 francs. Le domaine comprend le château d’Arès, des bâtiments agricoles, une maison pour les bains de mer, une fabrique de résine et des moulins.
Agriculture, sylviculture et élevage sur la « Terre d’Arès »
Au fil des années, il acquiert de nouvelles terres pour atteindre une surface d’environ 3000 hectares. Sur ces propriétés, il développe diverses activités, telles que l’agriculture, la sylviculture, l’élevage et la pisciculture qui contribuent grandement à la prospérité économique et sociale du territoire.
Léopold Javal est alors le directeur de la banque « Léopold Javal et Cie » fondée par ses père et oncle, il mène d’importantes affaires industrielles comme la mise en place des premières voitures-omnibus à Paris, l’établissement des premières lignes de chemins de fer en Alsace, la construction d’un quartier d’habitations ouvrières à Montrouge ou la création dans l’Yonne de la ferme-école de Vauluisant.
Léopold Javal, distingué pour ses contributions à l’agriculture
Ses contributions à l’agriculture, qu’il a effectuées sur les terres d’Arès ainsi que dans l’Yonne, lui ont valu des distinctions lors de diverses expositions régionales, nationales et internationales. En 1852, il s’engage en politique et devient membre du Conseil général d’Audenge. Ensuite, il est élu député de l’Yonne, il siège à l’Assemblée nationale de 1857 à 1870.
Républicain progressiste et libéral-échangiste, adepte de l’école saint-simonienne, il pense que chaque classe sociale a son utilité. La nation doit être administrée de la manière la plus efficace possible. Il participe fréquemment aux débats économiques pour dénoncer l’ingérence du gouvernement dans les secteurs industriels et commerciaux. Il occupe le poste de vice-président de l’Alliance israélite universelle et est également membre de la franc-maçonnerie.
Marié à Augusta de Laemel (1817-1893), il eut six enfants, dont Sophie (1853-1947), qui épousa Paul Wallerstein, le couple hérita du domaine d’Arès, qu’il continua à faire prospérer.
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Article de Isabelle Antonutti – Société Historique et Archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch. À retrouver sur ce lien : https://www.shaapb.fr/