En ce mois de mars où auraient dû avoir lieu les 4èmes Rencontres de l’égalité organisées par Femmes Solidaires, l’association testerine n’a pas pu tenir ces habituels débats, ateliers, projections, conférences, spectacles pour des raisons sanitaires.
« Nous les préparons pour mi octobre en croisant les doigts pour que la vie reprenne un cours moins contraint. »
Pour autant l’association ne cesse pas ses nombreuses actions.:
- Le dimanche 7 mars elle est allée à la rencontre des Testerins et des Testerines sur le marché pour évoquer les droits des femmes et surtout leur fragilité et la nécessaire vigilance à avoir en tous temps et en tous lieux pour le maintien et l’amélioration de ces droits.
- L’assemblée générale annuelle s’est tenue par correspondance et une campagne d’adhésion est en cours sur le site. Même si l’année 2020 a été calme en direction du grand public, COVID oblige, le bilan montre le dynamisme d’une équipe d’environ 20 bénévoles de terrain actives pour 80 adhérentes.
« Notre mission première est de continuer à assurer l’accueil et l’accompagnement des femmes en difficulté qui prennent rendez vous sur notre téléphone de permanence ( 07 81 50 66 44) Nous envisageons d’ailleurs d’élargir notre champ d’accompagnement en proposant une aide administrative. »
L’association intervient dans les établissements scolaires pour des actions de prévention et de sensibilisation autour de l’égalité fille/garçon et des stéréotypes de genre (collèges de Mios et de La Teste, écoles de Cazaux et de Biscarrosse-plage) en liaison avec les projets des établissements. L’association dispose en effet depuis quelques années d’un agrément de l’Education Nationale pour intervenir auprès des jeunes: « Car c’est bien auprès d’eux que les nouveaux liens entre filles et garçons puis entre femmes et hommes peuvent se construire et doivent s’installer. »
Le point noir reste le logement d’urgence ou à long terme que Femmes solidaires ne peut pas proposer aux femmes victimes de violences ou souhaitant simplement pouvoir se séparer d’un conjoint harcelant. Des logements réservés aux femmes victimes viennent d’être attribués par l’Etat. Leur mise en place est en cours et des réseaux multi-partenaires s’installent pour accompagner les femmes fragiles vers la sortie d’une situation difficile (CCAS, Police, Gendarmerie, Santé, associations…) « Nous sommes très heureuses d’être un maillon reconnu dans ces réseaux et nous espérons ainsi qu’ensemble nous serons plus efficaces pour que des drames puissent être évités sur notre territoire »
