L’association testerinne se mobilise à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes. Plusieurs rendez-vous sont programmés sur le territoire:
Dimanche 28 novembre de 10H à 13H au jardin de l’église à La Teste de Buch nous rendrons hommage aux 102 victimes (à ce jour) de féminicides par conjoint ou ex en France. A cette occasion une installation est prévue au jardin de l’église, près du marché pour un hommage à chacune d’entre elles sous la forme de l’accrochage d’un vêtement noir représentant son absence. Nous invitons ceux et celles qui le souhaitent et qui le peuvent à venir accrocher un vêtement de leur choix (ces vêtements pourront ensuite être donnés au vestiaire populaire ou repris)
– Mardi 30 novembre à 21H au cinéma Gérard Philipe à Gujan Mestras sera projeté en sortie nationale le film « L’évènement » d’Audrey Diwand’après le roman d’Annie Ernaux.France, 1963. Anne, étudiante prometteuse, tombe enceinte. Elle décide d’avorter, prête à tout pour disposer de son corps et de son avenir. Elle s’engage seule dans une course contre la montre, bravant la loi. Les examens approchent, son ventre s’arrondit. Le droit à l’IVG est toujours en danger même dans nos pays démocratiques et la vigilance et la mobilisation sont toujours de rigueur pour assurer aux femmes la maîtrise de leur corps.
– Vendredi 10 décembre à 10H30 Maison des associations à Gujan Mestras se tiendra une conférence-rencontre-débat avec une docteure en sociologie spécialiste de droit pénal, de consentement et de violences faites aux femmes. Il s’agit de Catherine Le Magueresse qui vient de sortir un ouvrage intitulé : « Les pièges du consentement: pour une redéfinition pénale du consentement sexuel » Cet évènement gratuit est ouvert au grand public et nous espérons également qu’il saura retenir l’attention des professionnels dont l’action quotidienne est liée à l’accueil, l’accompagnement et le soutien aux femmes victimes. La notion de consentement sera au centre des échanges.Le 10 décembre célèbre chaque chaque année la journée internationale des droits de l’homme que les féministes préfèrent appeler « droits humains » et les questions évoquées lors de cette conférence s’y rapporteront évidemment.
