Cet été, TVBA a accueilli Coline en stage. Aujourd’hui, elle revient pour présenter la fondation « Zellidja », qui lui a permis de partir pendant plus d’un mois au Sri Lanka. Un voyage au coeur des plantations de thé qu’elle partage à travers une bande dessinée.






C’est quoi « Zellidja » ?
« Zellidja est une Fondation qui existe depuis plus de 80 ans et qui est soutenue par la Fondation de France. Elle donne chaque année l’opportunité à une centaine de jeunes francophones de partir seuls pour conduire une étude dans le pays de leur choix. Zellidja propose jusqu’à 900€ de bourse pour des jeunes qui s’engagent à partir pour au moins 1 mois, avec un projet d’étude. »
Qui peut y avoir droit ?
« Si tu as entre 16 et 20 ans et que tu rêves de partir à l’aventure, tu peux obtenir une bourse, quelque soit ton niveau de revenu familial. »
Que dois-je faire pour obtenir une bourse ?
« Tu dois t’inscrire avant le 14 février sur le site Zellidja.com pour cette année 2024. Tu dois envoyer un dossier de 8 à 10 pages dans lequel tu présentes : ton projet d’étude, tes motivations, un budget prévisionnel ainsi qu’un budget carbone portant uniquement sur tes déplacements. Si tu souhaites plus de précisions, un règlement est disponible sur le site Zellidja. »
Peux-tu nous parler de ton voyage Zellidja ?
« J’ai choisi d’étudier le thé au Sri Lanka. J’étais curieuse de comprendre comment un si petit pays, qui ne fait même pas la taille de la région Nouvelle Aquitaine, fût le premier exportateur de thé au monde dans les années 1960-1970. J’avais également envie de comprendre l’impact de cette forte production sur les populations locales, l’écosystème, la culture, l’histoire et l’économie du Sri Lanka.
A mon retour en France, j’ai décidé d’écrire une bande dessinée sur le thé. Je me suis donnée pour mission de vulgariser le sujet du thé du Sri Lanka. J’avais envie de partager aux autres tout ce que j’avais appris durant 5 semaines à l’autre bout du monde. »
Tu n’as pas eu peur de partir seule ?
« Bien-sur que si ! Au départ, j’étais terrifiée. Je me disais que je n’allais jamais réussir à me débrouiller seule dans un pays dont j’ignorais la culture, les coutumes et le mode de vie … mais j’avais envoyé mon projet en février et celui-ci avait été validé par les jurys de Zellidja. Je me suis dit que je ne pouvais pas abandonner le projet. C’est grâce à ça que j’ai réussi à partir.
Finalement, je me suis très vite adaptée. Lorsqu’on voyage seul, les gens viennent facilement vous voir, vous demander ce que vous faites là. J’ai eu la chance de susciter la curiosité de personnes bienveillantes qui m’ont apportée leur aide et qui m’ont partagée leur quotidien sans rien attendre de ma part. Je resterai marquée par la générosité des locaux et leurs sourires.
Le voyage m’a appris à devenir autonome, à me faire confiance et à me laisser guider par mon intuition. »
Un conseil ?
« Fonce ! Il n’y a jamais de bon ou de mauvais moment pour se lancer. Comme le dit le philosophe chinois, Lao Tseu, « Un caillou en haut d’une montagne déclenche une avalanche ». Dans mon cas, la seule décision de partir a eu un impact significatif sur ma vie. Aujourd’hui, j’ai moins peur de me lancer dans des projets qui me tiennent à cœur. »
Lien du site Zellidja : https://www.zellidja.