Après 18 mois de travaux, CVE, producteur indépendant d’énergies renouvelables, et Terra Energies, Fonds d’investissement soutenant le développement des énergies renouvelables de la région Nouvelle Aquitaine annoncent la mise en service de l’unité de méthanisation Equibio Pays de Buch à Mios.

L’unité de méthanisation de Mios traitera 19 000 tonnes de matières organiques

Située sur la commune de Mios, l’unité traitera jusqu’à 19 000 tonnes de matières organiques par an. Cesmatières proviennent pour partie des biodéchets des habitants du territoire de la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Arcachon Nord (COBAN).

Dans un rayon moyen de 30 km autour de l’unité seront collectées chaque année jusqu’à 19 000 tonnes de matières organiques. La moitié (45%) sera constituée de biodéchets à déconditionner issus de la restauration et des supermarchés. Les autres matières collectées incluront du fumier équin et des matières végétales agricoles (35%), ainsi que des déchets de l’industrie-agroalimentaire (20%).

Il s’agit de la 1ère unité de méthanisation territoriale. Elle produira l’équivalent de la consommation en gaz vert de 2 800 foyers.

La 1ère filière de traitement et de valorisation de biodéchets sur le Bassin d’Arcachon

Initiée dès 2013 par la SAS Benoit Dutertre, alors en vue d’offrir un exutoire au gisement important de fumier équin présent sur le Bassin d’Arcachon, le projet Equibio Pays de Buch a été repris en 2018 par CVE. L’objectif : apporter au territoire une solution locale de valorisation des biodéchets, attendue par les élus locaux.
Installée sur un foncier de la COBAN – partenaire historique du projet – l’unité de méthanisation a nécessité cinq ans de développement.

CVE s’est structurée pour gérer de A à Z la filière de valorisation de ces biodéchets avec :

• La collecte, assurée notamment par l’agence Ecovalim Bordeaux, filiale de CVE Biogaz,

• Le traitement et la valorisation, grâce à une unité de déconditionnement ultra-performante sur l’unité de méthanisation. Elle permettra de réduire les kilomètres parcourus par les biodéchets. Mais aussi d’avoir un meilleur contrôle de la qualité des soupes de biodéchets produites et ainsi de l’engrais organique qui sera valorisé auprès du monde agricole.

• La production d’un gaz renouvelable et local et de digestat, engrais organique. Cette production bénéficiera à 11 agriculteurs partenaires installés à proximité.

Le traitement de l’ensemble de ces déchets organiques permettra d’injecter 250 Nm3 CH4/h sur le réseau GRDF (25 GWh/an). C’est l’équivalent de la consommation globale de 2 800 foyers ou d’environ 95 bus urbains. En exploitation, plus de 600 000 € seront versés chaque année dans l’économie locale sous formes de prestations de
services (transport, maintenance…) et de taxes.

L’unité représente un investissement de près de 20 millions €. 2 400 000 € sont apportés par la région NouvelleAquitaine, 600 000 € par l’ADEME Nouvelle-Aquitaine, et 500 000 € par l’État, dans le cadre du programme « France Relance ».