
Dans l’attente du vote du budget primitif, qui interviendra le 12 décembre prochain, jeudi dernier, le Conseil Municipal testerin se réunissait pour évoquer, notamment, ses orientations budgétaires pour l’année 2019.
Fonctionnement
- En section fonctionnement, au chapitre des recettes, la Municipalité, conformément aux engagements formulés à l’occasion des débats sur le vote des taux depuis 2015, a choisi le maintien des taux d’imposition (qui restent inchangés depuis 5 ans) ainsi que le maintien des abattements et exonérations en vigueur à ce jour.
La croissance du produit fiscal découle uniquement de l’effet « base », c’est-à-dire des effets conjugués de la revalorisation des bases cadastrales votées par le Parlement dans le cadre de la Loi de Finances et du dynamisme propre de la construction sur le territoire testerin.
Sur le principe d’une variation des bases physiques dans la moyenne des années antérieures (+0,8%), le produit des contributions directes 2019 devrait se situer autour de 27 587 000 €.
Toujours au chapitre des recettes de fonctionnement, la Ville prévoit, compte tenu des orientations du Projet de loi de Finance (PLF) 2019, les dotations telles que la DGF ou la DNP devraient être maintenues en 2019 à un niveau proche du niveau analogue à 2018.
- Toujours en section fonctionnement mais au chapitre des dépenses cette fois, pour 2019 en raisonnant de budget primitif à budget primitif, les charges de gestion devraient enregistrer une hausse de 2 M€ environ, soit +7,17% s’expliquant essentiellement par :
– l’intégration du service de la Petite Enfance au sein des services municipaux conduit à une augmentation brute des charges de gestion d’un montant supérieur à 1,8 M€ alors que la baisse de la subvention versée au CCAS est estimée à 0,8 M€.
– le versement sur 2019 de pénalités SRU à hauteur de 0,4 M€.
– la croissance des charges à caractère général du fait des charges induites par les nouveaux équipements.
Investissement
- En section investissement, au chapitre des recettes, le Fonds de Compensation de la TVA (FCTVA) est proportionnel aux dépenses d’équipement mandatées au cours de l’exercice précédent. Le niveau des dépenses d’équipement étant toujours soutenu en 2018, l’estimation de recettes attendues sur 2019 est évaluée à 1,90 M€.
L’attractivité du territoire testerin et son développement se traduit financièrement par un réel dynamisme de la taxe d’aménagement. Cette taxe perçue au titre des documents d’urbanisme se maintient à un niveau particulièrement élevé sur la durée de ce mandat. Cette recette, compte tenu des permis de construire délivrés au cours des 2 dernières années est évaluée à un montant de 1,0 M€ pour 2019.
- En section investissement, au chapitre des dépenses, la délibération du débat d’orientations budgétaires rappelle : « Les opérations emblématiques de l’exercice 2018 sont la poursuite de l’aménagement du cœur de ville, la restructuration du théâtre Cravey et du pôle technique municipal, les aménagements urbains structurants tels que l’aménagement du giratoire du Bois de Rome, la rue des frères Dupuy, la première tranche de l’aménagement de l’avenue du Général De Gaulle, la mise aux normes et le renforcement de l’éclairage public, … «
Dans la continuité de cette dynamique d’investissements au service de la population, les dépenses d’équipement 2019 sont estimées à environ 24 millions d’euros.
Ces dépenses d’équipement comprennent :
1) des opérations « bâtiments » telles que :
– la poursuite du programme d’accessibilité aux PMR ADAP,
– la réhabilitation du théâtre Cravey,
– la dernière tranche de la réhabilitation de la tribune Dubroc,
– la construction d’un restaurant municipal (self) au pôle technique,
– la création de vestiaires au stade du Clavier à Cazaux,…
2) des opérations de « voirie » telles que :
– le REM éclairage public,
– la poursuite du programme d’accessibilité PMR PAVE,
– la poursuite de l’aménagement du cœur de ville,
– l’aménagement de l’avenue Charles de Gaulle à La Teste de Buch,
– l’aménagement des rues Peyjehan, Lesca, du 14 juillet à La Teste de Buch
– l’aménagement des avenues Bellevue, des Vendangeurs et de la Forêt à Pyla
– l’aménagement des rues Leclerc et Doré à Cazaux,…
3) des opérations d’urbanisme telles que :
– les acquisitions de réserves foncières,
– les subventions versées aux bailleurs sociaux au titre des surcharges foncières,…
4) des opérations récurrentes d’acquisition et de renouvellement des moyens des services tels que :
– la modernisation des réseaux et des outils numériques,
– la poursuite du renouvellement du parc de véhicules,
– l’acquisition des moyens nécessaires aux services…