Hajime ! Elle s’appelle Karina Medjeded et elle est championne de France, troisième mondiale et médaillée olympique de parajudo en 2004. Ce vendredi 5 avril, la judokate est allée à la rencontre des élèves délégués du collège d’Audenge. Un premier contact pour eux avec une championne avant leur déplacement en septembre à Paris pour assister à quelques épreuves des jeux paralympiques.
Karima Medjeded a partagé avec les élèves son parcours et son histoire de vie. Elle commence à perdre la vue à l’âge de 4 ans et ne voit définitivement plus à 6 ans. À 9 ans, elle commence le judo et en 2003, elle entre en équipe de France. Ce qui lui plaît dans ce sport, c’est le combat. Il lui permet d’avoir beaucoup de réflexes et son oreille interne fonctionne bien mieux pour son équilibre. Elle se sert beaucoup de ses sensations pour repérer son adversaire.
Elle met fin à sa carrière en 2010, restant à l’heure actuelle la seule médaillée paralympique de l’équipe de France, 3ème au monde et 1ère aux jeux. Si pour elle, « La vie est un éternel combat », elle se concentre désormais sur l’avenir et transmet ses objectifs sportifs aux plus jeunes. Auparavant, elle courrait pour des œuvres caritatives et maintenant, elle s’occupe d’enfants hospitalisés.
Dans les huit valeurs du judo, les plus importantes sont pour elle le courage, la modestie et l’amitié. Elle conseille aux jeunes d’être persévérants et « quand on commence quelque chose, on va jusqu’au bout, on le termine ». Le petit groupe de collégiens/lycéens qu’elle vient voir se rendra aux jeux paralympiques en septembre, voyage accompagné d’activités autour des valeurs de la République.
En tant qu’athlète paralympique, elle repart des JO de 2004 avec 6000€ en remportant la première place. La judokate française dans la catégorie valide, arrivée elle deuxième, repart avec 40 000 €. Depuis 2008, le montant des primes est identique pour les athlètes olympiques et paralympiques.
Article rédigé par Virgile Gervais