Ce matin, à l’aube, sur ordre de la Préfecture, les gendarmes de Gujan sont intervenus sur le rond-point d’entrée de ville. Ce dernier est en effet occupé depuis un mois quasi jour pour jour par une centaine de gilets jaunes qui se relayent, 24 sur 24, pour réclamer de meilleures conditions de vie.
Sur place, vers 6 heures, les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation de plusieurs manifestants pacifiques.
Ces derniers ont été conduits à la gendarmerie où ils ont reçu un rappel à la loi, leur indiquant notamment qu’ils n’avaient pas le droit « d’occuper le domaine public » et qu’ils devaient déloger leur campement.
Suite à ces interpellations, c’est un sentiment de stupeur mêlée à de la colère et de la tristesse qui prédomine chez ces gilets jaunes dits de « Gujan » mais qui viennent en réalité de tout le sud Bassin et du Val de l’Eyre.
Ces femmes et ces hommes s’interrogent désormais sur la suite à donner à leur mouvement. Faut-il baisser les bras et quitter le rond-point ou continuer la mobilisation ?
Une chose est sure pour l’instant, les gilets jaunes aimeraient localement être reçus par la Maire de Gujan et, à l’échelle nationale, voir s’appliquer le RIC, Référendum d’Initiative Citoyenne, qu’ils réclament depuis leur début du mouvement.
Ce jour, 26 décembre, habitant à côté de 2 ronds-points à Dreux 28. Cabanes démolies, plus personnes. Ah si, un retraité avec gilets jaunes sous le manteau, qui semblait chercher quelqu’un. Il avait l’air bien triste, et tout désemparé. Chacun est reparti vers son destin. C’est moche!
En France, hélas, il nous faut agir pour se faire entendre. Les détracteurs qui ne manquent de rien, se moquent de la misère ou des difficultés de leurs voisins. L’égoïsme est la gangrène de la vie. La dictature face à la liberté, je choisis la liberté. Comme je l’ai vu, des personnes de tout âge gazé, frappé, alors qu’ils étaient sans armes, mais uniquement avec un esprit pacifiste pour défendre leur pouvoir d’achat, cela me révolte. Il est honteux pour le reste des Français de ne pas compatir et de soutenir ces gens-là.
Provoquer ce ralentissement sur la voie rapide était accidentogène, d’autant plus la nuit, et mal organisé puisque aucune signalisation (mobile comme les véhicule patrouilleurs sur les autoroutes. pour la France on déplore déjà 5 morts à cause de ces insuffisances, donc l’évacuation par la gendarmerie était indispensable.