
La vacherie des Landes du Domaine de Certes possède un troupeau de 77 vaches âgées de 6 à 11 ans. Chacune d’entre elles a un nom unique, comme Millotte, Laurette, Millette et Martinotte. Leur description se résume à une ligne présentant leur couleur et la forme de leurs cornes et leur état de santé.
Chaque jour, les éleveurs traient les vaches à la main, leur donnent de la nourriture (foin, paille), nettoient la litière. Ils surveillent les animaux qui sont au pâturage ou dans les étables, et prennent soin des veaux. Dans un registre, l’achat de tétines en caoutchouc est enregistré ; probablement pour nourrir les veaux ou les agneaux. L’élevage des bovins produit du lait, de la viande, du cuir, et du fumier comme engrais.
À la bergerie des landes, on compte 156 brebis, 1 bélier, 14 agneaux
Un berger veille sur son troupeau, méfiant envers les prédateurs, dont certains loups subsistent. Les ovins procurent de la laine, de la viande et de la fumure. Les chevaux sont des animaux de trait utilisés en agriculture et pour le transport.
L’écurie abrite 18 juments et 10 poulains
Chacun d’entre eux porte un nom comme Negrotte (15 ans, marron), Mirza (8 ans, marron), Georgette Alzon (11 ans), Parampruyu (fils de Grisette). Chaque jour, le palefrenier s’occupe des chevaux. Il s’assure de leur alimentation, de leur brossage et de l’entraînement des plus jeunes.
L’élevage de volailles produit des œufs, de la viande et des plumes. Dans la basse-cour se trouvent 44 pintades, 38 poules, 21 canards, 18 chapons, 8 coqs. Chaque jour, une femme ou un enfant collecte les œufs. Entre 4 et 24 œufs sont ramassés chaque jour, avec une moyenne de 10 en février.
La ferme générait une grande partie des denrées pour assurer sa propre subsistance. Elle permettait aussi d’engendrer des revenus grâce à la vente de divers produits agricoles. Parmi ces produits : le beurre, le fromage, la laine, des chevaux, des veaux et des agneaux. Ces chiffres proviennent des livres de raison, soit des registres de comptabilité domestique où le régisseur compilait toutes les données sur la vie de la ferme. Ils reflètent une gestion organisée et méticuleuse. À cette date, le domaine est la propriété d’Ernest Valeton de Boissière.
Article de Isabelle Antonutti – Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch – SHAAPB
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C’EST BIEN JOLIE TOUT ÇA…ET C’EST UTILE À QUI.??.. VOUS VENDEZ LES PRODUITS…?? C’EST AVEC MES IMPÔTS DE AUDENGE.. MERCI POUR LA RÉPONSE..
Bonjour, comme il est écrit dans le titre de l’article, il s’agit d’un « éphéméride ». L’objectif ici est de relater un évènement ou une histoire d’autrefois, en l’occurence en 1862, afin d’enrichir les connaissances des lecteurs sur l’histoire locale.