Situé au centre d’Andernos-les-Bains, le Bois du Broustic, d’une surface de plus de 7 hectares, est inscrit au titre du patrimoine pittoresque de la Gironde par un arrêté ministériel en date du 12 mars 1943.
Les grands arbres de ce parc composé de quelques très vieux chênes et de pins datant d’avant la création de la forêt de Gascogne, ne le rendent pas toujours très attrayant. Certains de ces vieux pins, estimés à 150 ans et « gemmés » intensivement avant-guerre, sont déjà tombés, en dehors des épisodes tempétueux, et ce malgré la surveillance exercée par les services municipaux.
Par ailleurs, ces arbres âgés abritent de nombreuses espèces animales (insectes, oiseaux mammifères) qui utilisent les cavités pour se reproduire et la matière organique végétale au sol pour se nourrir. Cette diversité végétale au sol a été limitée par les pratiques d’entretien précédentes mais une gestion différenciée est en cours pour renouveler le boisement et le sous-bois.
Le recensement mis à jour en 2018 fait état de 974 arbres au total. Pour d’une part mettre à jour le diagnostic sécuritaire de ces arbres et d’autre part prévoir les interventions d’élagage ou de renouvellement de ce patrimoine, le groupe de travail Forêt au sein duquel Jean-Marie Porquet, disparu le 6 juillet dernier, a beaucoup œuvré, a missionné un cabinet d’expertise forestière. Son travail débutera dans la deuxième quinzaine de juillet par une inspection systématique des arbres d’un diamètre supérieur à 50 cm, soit 225 arbres au total.
Au terme du diagnostic puis du plan de renouvellement du boisement, la Ville réfléchira à la mise en œuvre d’usages en adéquation avec la nature et l’histoire de ce bois urbain afin de lui redonner toute sa place au cœur de la cité.
225 arbres du bois du Broustic à Andernos en cours d’expertise
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