Centre Hospitalier d’Arcachon : + 10 % de séjours en un an

Le nouveau directeur du Centre Hospitalier d’Arcachon, Julien Rossignol, a dressé le bilan de l’activité de l’établissement en 2018 lors de la cérémonie des voeux de l’hôpital mercredi. Ce bilan est marqué par une certification en A, un retour à l’équilibre financier et une hausse de l’activité. Julien Rossignol a aussi évoqué des projets ambitieux pour 2019 pour faire face à la croissance continue d’activité.

Quatre mois après sa prise de fonction en tant que directeur du Centre Hospitalier d’Arcachon, Julien Rossignol a présenté ses vœux, « dans un contexte très positif et dynamique ».

  • Bilan 2018

Le bilan de l’année 2018 est marqué par une certification V2014 en niveau A, comme seulement 20% des centres hospitaliers, et un retour à l’équilibre financier, cinq ans après le transfert du CH d’Arcachon sur le site du Pôle de Santé d’Arcachon, dans le cadre d’un Groupement de Coopération Sanitaire de moyens avec la Clinique d’Arcachon.

Les équipes médicales ont été renforcées, aux urgences, en médecine, cardiologie, neurologie, chirurgie digestive, et la PASS et l’Equipe Mobile de Gériatrie ont développé leur activité en extrahospitalier. La coopération avec le CHU de Bordeaux s’est accrue avec l’activité de chimiothérapie et d’hématologie, la mise en œuvre de la télé-thrombolyse, le projet de Fédération Médicale Inter-Etablissement sur la neurologie.

Afin d’améliorer la permanence des soins sur le territoire, et de désengorger les urgences, dont le nombre de passages s’élève à 33 879, soit une augmentation de 6% par rapport à 2017, une consultation de médecine générale est désormais assurée par des médecins libéraux, les soirs, les week-ends et les jours fériés, au sein des urgences.

Le nombre de séjours, de 17 191 en 2018, augmente de plus de 10%, avec une durée moyenne de séjour, en baisse, de 17% en médecine (3,9 jours), de 10% en chirurgie (4,9 jours), et de 2% en obstétrique (2,9 jours). Le nombre de consultations externes, de près de 102 000, s’accroit de plus de 1%. Les activités liées à la santé publique se sont multipliées, avec des programmes de prévention ‘hors les murs’ confortés sur l’activité physique adaptée, les addictions chez les jeunes, le vieillissement et l’adhésion au réseau Hôpital sans tabac et la création d’espaces sans tabac, aux entrées de l’établissement.

Des travaux ont été menés pour sécuriser le Pôle de Santé, dans le cadre de la convention santé-police-justice, et du Plan de sécurisation (grillage, plots anti bélier), et des investissements significatifs réalisés pour un échographe de cardiologie et un automate de laboratoire. Concernant le système d’information, la Messagerie Sécurisée en Santé et le DMP ont été finalisés dans le cadre du Plan Hôpital Numérique, et plusieurs logiciels ont été déployés, pour la programmation au bloc opératoire, la traçabilité des DMI, la chimiothérapie, le recueil et l’exploitation des questionnaires et audits, la gestion du magasin, la télé-imagerie…

Avec environ 650 professionnels non médicaux et 90 médecins, le CH d’Arcachon a structuré aussi une politique d’amélioration de la qualité de vie au travail, intégrant la mise en place de massages bien-être pour les ASH (Agents des services hospitaliers), équipe la plus touchée par l’absentéisme, dont le taux moyen est d’environ 8%. L’établissement a aussi innové en matière de communication, avec la diffusion de sa propre chaine télévisée, intégrant des vidéos conçues sur mesure, et des vidéos de santé publique, et a initié sa présence sur les réseaux sociaux. Enfin, il a créé, grâce à une dotation du Lions Club d’Arcachon, un Fonds de dotation, visant à cofinancer des projets institutionnels et des projets de service, liés à l’amélioration de la prise en charge des patients ou de la qualité de vie au travail.

  • Perspectives 2019

En 2019, les projets liés à l’activité médicale sont ambitieux, avec une prévision d’augmentation d’activité de près de 7%, et une pérennisation de l’équilibre budgétaire : LISP, UNV, ELSA, réadaptation cardiaque, chirurgie bariatrique, hospitalisation de jour, chimiothérapies, chirurgie ambulatoire…

Un enjeu important est d’améliorer l’anticipation de la sortie du patient, en partenariat avec les HAD Bagatelle et Santé Service Dax, et les infirmiers libéraux, avec l’utilisation de la plateforme Inzee.care.

Les démarches d’optimisation du recours aux transports sanitaires et aux prestataires agréés seront renforcées, avec la structuration d’une cellule parcours patient.

Les actions liées à la synchronisation du temps médical et paramédical seront déployées dans tous les services. Les coopérations avec la Clinique d’Arcachon, dans le cadre du GCS Pôle de Santé, et le CHU de Bordeaux, dans le cadre du GHT ‘Alliance’ de Gironde seront renforcées, de même qu’avec tous les acteurs du territoire, avec la relance du Contrat Local de Santé. Plus de 250 000 euros sont programmés pour le système d’information, avec, notamment, les projets liés au GHT, pour les échanges et le partage d’images (Krypton), et un annuaire et un entrepôt de données communs.

Environ 500 000 euros sont prévus concernant les équipements biomédicaux. Enfin, un programme très conséquent de travaux est engagé, pour l’augmentation du nombre de logements d’astreinte, l’agrandissement des urgences, du bloc opératoire, et des unités d’hébergement.

Enfin, la reconstruction de l’EHPAD Larrieu sur le site du Pôle de Santé, en partenariat avec l’UGECAM et la Clinique, pour y associer l’USLD ‘Les Arbousiers’ et un service de SSR renforcé, est lancée pour une installation en 2023.

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ander33
ander33
5 années il y a

Nous sommes installés à Mios depuis peu , et nous avons constaté que le secteur médical est loin d’ être satisfaisant compte tenu du nombre de personnes qui viennent s’ y installer , cela pourrait devenir inquiétant .