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Dans le rétro: la ville d’Arès fête ses 170 ans !

C’est, cette année, le 170ème anniversaire de la Ville d’Arès. La commune honorera cet anniversaire tout au long de l’année à travers des manifestations diverses, concerts, expositions photographies etc… Déjà deux rendez-vous sont programmés pour la découverte d’un fond de cartes postales exceptionnelles retraçant l’histoire d’Arès. Un autre en lien avec la commune voisine d’Andernos-Les-Bains (dont la scission en 1851 à permis d’ériger Arès en commune autonome) qui devrait elle aussi faire de documents à la municipalité d’Arès.

Un peu d’histoire: 

Au Moyen-Age, le domaine d’Arès appartient déjà aux grandes familles de Guyenne comme les Blanquefort, les Got ou les Durfort. Il donne naissance à la baronnie d’Arès. Le port d’Arès, situé au nord du Bassin d’Arcachon, est le plus important pendant des siècles. Il sert notamment de transit des vins du Médoc vers l’Angleterre, et de bois, plus particulièrement les poteaux de mine, au XIXe siècle et dans le premier tiers du XXe siècle.

Arès n’était pas une paroisse et dépendait de celle d’Andernos pourtant moins peuplée. En 1847, Jean Templier, maire d’Andernos, mais meunier à Arès, obtient l’autorisation de construire une chapelle en bois à ARES. Votée à l’unanimité, cette résolution permet à l’assemblée législative d’ériger Arès en commune autonome par la loi du 9 janvier 1851. Pierre Pauilhac devient le premier maire d’Arès.

Les châtelains d’Arès, Léopold Javal dès 1847 puis sa fille et son gendre Sophie et Paul Wallerstein, coopèrent avec la nouvelle commune et participent activement à son essor, dans les domaines forestiers, agricole et industriel. Ces activités s’ajoutent à celles, traditionnelles, de l’ostréiculture et de la pêche, et elles sont bientôt complétées par le tourisme.