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Le dernier Canet tourné au Cap Ferret sous le feu des critiques

Il y a du tendre mais aussi du très acerbe. Quelques jours seulement après la sortie du film « Nous finirons ensemble », la suite des « Petits Mouchoirs » réalisés tous deux au Cap Ferret par Guillaume Canet, les critiques pleuvent sur ce nouvel opus tourné neuf ans après le premier. Nous avons compulsé pour vous quelques-uns des articles parus sur ce film tourné sur le Bassin.

Ça dézingue

  • Le journal le Monde ouvre le bal : « Guillaume Canet a concocté une suite dispensable à son film « Les Petits Mouchoirs »… » . « Les bonnes intentions ont succédé aux vilains petits travers, et le résultat est possiblement moins supportable encore. Le sordide évacué, ne reste que la platitude de l’entre-soi, qui est au fond le vrai sujet de cette saga. On imaginera un film dont le suspense consiste à savoir si le héros conservera ou non sa résidence secondaire, dont le climax est la nuit d’ivresse, torse nu, du même homme dans une boîte girondine et dont l’épilogue réunit les personnages autour d’un plateau de fruits de mer ».
  • Les Inrocks s’en donnent eux-aussi à coeur joie pour descendre en flèche cette suite via la plume trempée dans l’acide de JB Morain : « Ils ont vieilli, mais ils sont toujours aussi antipathiques : Guillaume Canet recycle les personnages des “Petits Mouchoirs” dans une suite dépourvue de la moindre bonne idée. Pénible et inutile« … « Quasiment dix ans ont passé, et le deuxième volet des Petits Mouchoirs se montre à la hauteur du premier : vulgarité permanente, personnages creux, médiocres et antipathiques englués dans des problèmes qui se résoudront tous miraculeusement à la fin du film sans qu’on comprenne comment, gags pas drôles, etc« .
  • Les Cahiers qui Cinéma : « Impression de gâtisme qui gagne chaque plan de cette informe pâté« .
  • Télérama : « Neuf ans après, Guillaume Canet réunit sa troupe des “Petits Mouchoirs”. Mais rien ne justifie cette suite, succession de sketches sans charme. » « Comme acteur, Guillaume Canet était au meilleur de lui-même, récemment, dans Doubles vies, d’Olivier Assayas. Et parmi ses réalisations, son précédent film, Rock’n Roll, autofiction burlesque sur la peur de vieillir, était le plus réussi. Mais aujourd’hui, la suite des Petits Mouchoirs, neuf ans après, tombe à plat« .
  • Libération : « Un vivarium néobourgeois peu ragoûtant que trahissent des préoccupations incessantes de propriété, d’argent, vaguement interrompues par des hoquets liquoreux de sentimentalité pleurnicharde« .
  • Marianne : « La surcharge étouffe définitivement tout embryon de possible idylle« .
  • Ecran Large : « Un entre-soi qui pousse à victimiser «le besogneux, le simple, la “grosse” et à rire de l’homosexuel»« .

 

Ça encense

  • Le Figaro : « Une comédie savoureuse sur l’amitié et le temps qui passe« . « Comédie légère, à la fois drôle et touchante, portée par des acteurs généreux« .
  • 20 Minutes : « Guillaume Canet livre une nouvelle ode à l’amitié portée par des acteurs au top« . « On a envie de (re) donner rendez-vous dans neuf ans à ces amis qui sont devenus les nôtres ».
  • La Voix du Nord : « Un cadre exceptionnel, une bande-son excellente, des potes en vacances… c’est simple, on sort de là avec une grosse envie d’huîtres et de vin blanc« .
  • Le Parisien : « La suite des Petits Mouchoirs, toujours réalisée par Guillaume Canet, se révèle être encore une belle histoire, mêlant amis, amours et emmerdes« . « Cette suite des « Petits Mouchoirs », axé autour d’un Cluzet plus qu’émouvant, d’une Cotillard proche des héroïnes de l’écrivain Philippe Djian, et de nouveaux venus, José Garcia, Clémentine Baert, embarqués dans ce tango incessant de tangages et de roulis, le scénario pousse quelques curseurs inattendus. Il a l’énorme qualité d’être branché sur le courant alternatif de nos vies. Et Guillaume Canet a vraiment l’art d’écrire pour les gens« .
  • Première : « Plus noire, plus amère et par là même plus passionnante que Les Petits Mouchoirs, une suite éclatante« .
  • Ouest France : « C’est le retour gagnant de la bande des Petits mouchoirs, avec une suite encore plus amère et grinçante. Un regard tout sauf consensuel sur l’amitié« .