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Friches ostréicoles : comment le Bassin leur dit au revoir… avec une dameuse !

Des travaux d’ampleur sont actuellement conduits par le Siba sur le site du Bourrut pour restaurer une friche ostréicole de 44 hectares, jouxtant un herbier de zostères.

Une première phase de travaux avait déjà été conduite en mars 2020 mais qui a vu la persistance d’un tapis d’huître très dense. L’acte 2 a débuté ce mois de février avec l’enlèvement et le rapatriement à terre des déchets ostréicoles, le virement de la vasière par dameuse et dans un troisième temps le broyage des coquilles sur les zones particulièrement colonisées.

Un premier test aux Jacquets

La friche des Jacquets, d’une surface de 27 hectares était composée de nombreux chantiers ostréicoles abandonnés. Les travaux se sont déroulés en février 2018 et mars 2019 avec l’utilisation là encore d’une dameuse marinisée. Aujourd’hui, ces travaux ont permis de reconcéder un tiers de la surface. les deux tiers restant redeviendront des espaces naturels.

Un suivi de l’avifaune

Sur chacun de ses chantiers le Siba mène un suivi de l’évolution de la macrofaune et des herbiers de zostères pendant et après la durée des travaux. Sur le site de Bourrut, des capteurs de turbidité, de lumière et de pression sont notamment installés.

[titre]En 2016, le comité régional de la conchyliculture Arcachon Aquitaine (CRCAA) a alerté le préfet et les élus sur l’état du domaine public maritime du Bassin d’Arcachon. Malgré les opérations d’entretien réalisées par les moyens propres de la profession, la surfaces des friches ostréicoles étaient estimée à plus de 1000 hectares.

L’objectif de restauration de 75% de ces friches d’ici 15 ans a été inscrit au plan de gestion du parc Naturel Marin du Bassin d’Arcachon et c’est le Siba qui a été missioné pour conduire ces opérations. il bénéficie pour cela du soutien financier de la Région, de l’agence Adour-Garonne et de l’office français de la biodiversité.[/titre]