10 jours sans écran pour les élèves FCPE Primaire du Teich !

L’association de parents d’élèves FCPE Primaire Le Teich organise comme chaque année le défi 10 jours sans écran à destination des classes de maternelle et élémentaire des deux groupes scolaires de la ville ainsi que leur famille.

Le défi aura lieu du 7 au 16 juin.

Comme son nom l’indique, cette manifestation a pour but de proposer de se passer des écrans pendant 10 jours. Pour cela, une programmation d’animations, en grande partie gratuite, va être mise en place. Plusieurs moments seraient propices à votre présence lors de cette période.

« Le défi 10 jours sans écran » s’adresse aux enfants, parents et enseignants et chacun est libre de participer et de le faire à sa mesure. »

4h37 c’est le temps moyen passé par semaine sur internet par les enfants âgés de 1 à 6 ans. Au cœur des enjeux d’éducation et de santé publique, l’exposition aux écrans soulève de nombreuses problématiques. L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) met ainsi en garde contre une exposition excessive aux écrans dès le plus jeune âge, qui pourrait être associée à des troubles de la mémoire, du sommeil, ou de l’attention.

Le DÉFI est un exercice de consommation responsable et de santé mentale. C’est une mobilisation sociétale qui permet de réduire la violence physique et verbale, la sollicitation publicitaire et l’obésité.

Il aide à mieux délimiter la frontière qui sépare les écrans qui rendent service des écrans qui asservissent. Et les retombées sur le climat scolaire et le resserrement des liens familiaux sont réelles.

Défi 10 jours sans écrans, késako ?

Ça consiste à proposer aux enfants de s’engager, pendant 10 jours, à passer beaucoup moins de temps (voire très peu ou encore pas du tout) à la maison, devant la télévision, l’ordinateur ou les consoles de jeux,….

Pendant cette période, les télévisions et ordinateurs peuvent continuer à être utilisés à l’école dans le cadre d’activités pédagogiques habituelles.

Les enseignants accompagnent les enfants au travers des activités scolaires et de la réalisation des activités liées au défi.

Les parents sont mobilisés individuellement ou collectivement pour encadrer les activités « alternatives » préparées par eux-mêmes et les enfants.

Comment ça marche ?

Un carnet est distribué aux enfants afin de suivre les activités proposées, comptabiliser les points, noter ses ressentis.

Une grille de points : Pour chaque temps passé sans utiliser d’écran, l’enfant marque 1 point. Les points cumulés dans la journée seront à valider par les parents. Puis comptabilisés en classe afin de créer la notion de contribution au projet d’intérêt général.

Chacun reste libre de participer ou pas au défi. Chacun peut le faire à sa mesure.

Les adultes de l’établissement peuvent également faire le défi et n’hésitent surtout pas à faire part des difficultés qu’ils éprouvent à résister aux écrans de loisirs pendant 10 jours.

Surexposition aux écrans, on fait le point ?

Sur 1 an, un enfant passe 860 heures à l’école et en moyenne 1500 heures devant des écrans.
4h11, c’est la moyenne de temps passé par jour par les enfants devant les écrans, et 5h07 pour les adultes (en dehors du temps de travail). Ces chiffres ont bien évolué en 10 ans (3 et 2 heures de plus qu’avant).

Les risques liés à cette surexposition peuvent prendre plusieurs formes :

Sur la santé :

– Surpoids et obésité dus au manque d’activité physique.
– Troubles du sommeil, altération de la qualité du sommeil car la lumière bleue émise par les smartphones et tablettes affecte la synthèse de mélatonine, une hormone jouant un rôle important dans le mécanisme du sommeil.
– Problèmes de vue, notamment chez les 16-24 ans (avec 8 h par jour sur un écran, dont 4 h sur un smartphone, ils peuvent développer une « myopie fonctionnelle »).

Sur le comportement :

– Retards de langage, plus un enfant passe de temps devant un écran, plus il a de retard dans l’apprentissage du langage.
– Altération du développement, des capacités de créativité des enfants (en chassant l’ennui de la vie des enfants).
– Baisse des capacités attentionnelles des enfants.
– Anxiété avec les réseaux sociaux.

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